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11 octobre 2017

Conférence du Jeudi 28 Septembre 2017

 

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Dans le cadre de nos soirées d’information, en partenariat avec le Centre social, nous avons organisé une conférence intitulée » Uranium, bonheur ou malheur des peuples »

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Almustapha Alhacen qui est Président d’une ONG nigérienne : AGHIR IN MAN. Cette association travaille sur les conséquences de la recherche d’uranium dans son pays . Mr Alhacen sait de quoi il parle puiqu’il a travaillé chez AREVA , société qui effectuait ces recherches .Le constat est sans appel, on a pu constater, grâce au film tourné sur les sites et aux temoignages des ouvriers, les ravages causés par la recherche du minerai et son exploitation : paysages ravagés,terres polluées, eaux rendues impropres à la consommation .. Sans parler du développement de pathologies dues à la pollution de l’air.

Un des objectifs de AGHIR IN MAN est d’obtenir la protection des ouvriers et la reconnaissance de certaines pathologies comme maladies professionnelles. La tâche est immense mais ne semble pas décourager notre conférencier .

Il était accompagné de Anne Hollard, présidente de l’Association « les amis d’Aghir in man » qui soutient l’association nigérienne.

Arlette Maussan du collectif »Les Bois noirs » était également présente . Arlette Maussan était venue à Villars , en Mars dernier, nous entretenir du cas de ST PRIEST LA PRUGNE ou les recherches d’uranium ont laissé des traces indélibiles . Il faut savoir que 250 sites environ, en France , connaissent le même problème.

Une vingtaine de personnes étaient présentes à cette soirée. Elles ont apprécié l’information et la haute tenue des interventions de nos conférenciers et ont souhaité que SOS VILARS organise une sortie à ST PRIEST LA PRUGNE dans les mois prochains à défaut de se rendre au Niger !!!!!

Cordialement

SOS VILLARS

 

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Journée Nationale des voies vertes

Cette journée avait lieu, cette année Le Samedi 23 Octobre .

L’Association Vélo en Forez, à laquelle nous adhérons , nous avait conviés à participer à cette journée afin de montrer l’intérêt que nous portons au développement des voies vertes dans la Loire.

Vélo en forez avait reconnu des parcours autour de ST ROMAIN LE PUY. Deux circuits nous étaient proposés : 1 de 18 km, balade tranquille et familiale autour de St Romain ,sur des chemins et quelques petites routes peu fréquentées. L’autre, de 30km présentait plus de difficultés avec quelques côtes , courtes, mais bien prononcées.

Une dizaine d’adhérents de SOS VILLARS sont venus profiter de cette belle après-midi sous une température estivale . Notre Benjamine de 6 ans a pédalé allégrement sans aucun signe de fatigue et toujours avec le sourire . Une petite collation , offerte par Vélo en Forez réconfortait les participants à l’arrivée .

Comme souvent, nous avons regretté de ne pas être plus nombreux , mais notre participation montre notre soutien aux associations qui oeuvrent pour le développement des transports en mode doux . L’extension du réseau voies vertes dans la Loire est en projet , pouvant permettre le raccordement à d’autres voies telles que la VIA RHONA, par exemple .

Souhaitons que ces projets se réalisent rapidement . C’est à cela que s’emploient Vélo en Forez et d’autres et c’est en celà que nous leur apportons notre soutien .

24 mai 2017

VÉLORUTION LYON-GIVORS-VIENNE (LGV)

   A la recherche de la Via Rhôna

Lire l'article--->vélorution.pdf

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21 mai 2017

Randonnée SOS Villars du 6/05/2017

002.JPGPassé, présent, futur de Villars...

Malgré l’adversité de la météo, 25 personnes ont répondu au rendez-vous fixé par SOS Villars.

Une randonnée de quelques kilomètres emmenait le groupe sur des lieux stratégiques de l’histoire passée et de l’avenir de Villars. L’animation était assurée par Raymond Fauriat, natif de Villars, passionné par l’histoire de sa commune.

Lors des nombreux arrêts qui ont ponctué la balade, il a su capter, par son érudition, l’attention de son auditoire.

Outre des éléments historiques lointains, Raymond a évoqué, à de nombreuses reprises, le proche passé minier qui a eu un impact puissant sur le paysage et les hommes. Le Villars actuel en a gommé la plupart des traces. L’œil acéré de notre guide nous a permis d’en percevoir quelques éléments bien cachés.

Villars a changé. Ses nouveaux habitants aiment à découvrir qu’elle n’est pas qu’une banale cité de résidence. Elle a une âme profondément marquée par la condition ouvrière, la solidarité de la mine, le dynamisme de la passementerie, et qu’elle a eu sa part dans l’essor industriel du pays de la fin du dix-neuvième au début du vingtième.

Villars aborde le vingt et unième siècle, Villars va changer.

A travers le discours de Raymond et l’intervention de Nicolas Peyrard, nous avons compris que le meilleur peut frôler le pire.

Le pire est présent dans certaines extensions de la zone commerciale, il a été évité dans d’autres lieux.

L’espace Beaunier, cette vaste zone de friche à proximité du centre, est l’objet de tous les enjeux des années futures. Deviendra-t-il un espace d’aménagement raisonné, au service du bien être des habitants, ou sera-t-il soumis aux appétits financiers et jeté en pâture aux promoteurs ?

La vigilance s’impose. L’implication citoyenne d’association de riverains, de SOS Villars, d’élus, ont permis de faire progresser le projet positivement.

Mais il ne faut pas baisser les armes, suivre les dossiers avec attention, pour que nos enfants héritent d’une cité radieuse.

D.C.

Un évènement rarissime : le train fou de la plaine du Forez.

La légère pente, de la ligne de chemin de fer, entre le Pont le l’Ane et Andrézieux, permettait aux chevaux (au XIXème siècle) de tirer sans trop d’effort les wagons remplis de charbon, des puits du secteur stéphanois jusqu’à Andrézieux. Le retour, wagons vides, était paradoxalement plus pénible.

A l’heure actuelle, les motrices des lourds trains de marchandises font vibrer les rails de toute leur puissance lorsqu’elles remontent de la plaine.

Un jour dans les années 70/80, un train venant de la plaine se présente à la gare de triage de Pont de l’Ane. Il faut dételer la locomotive, et la remplacer par une autre qui emmènera le train à Lyon.

Les cheminots sont pressés, ils oublient une opération essentielle : la purge des freins des wagons pour les bloquer sur la voie.

La locomotive décrochée, les wagons commencent à glisser doucement le long de la pente. Panique des agents de la SNCF. L’aiguilleur du boulevard Thiers prévenu, réussit à faire passer les wagons sur la voie descendante, évitant un choc frontal avec un train remontant de la plaine.

Les wagons n’en continuent pas moins leur course, accélérant au fur et à mesure des kilomètres. Ils traversent la plaine jusqu’à Balbigny ! Là, la pente s’inverse pour franchir le seuil de Neulise. Les wagons ralentissent jusqu’à s’arrêter… pour repartir en sens inverse. L’aiguilleur de Balbigny prend les choses en main, dirige les wagons sur une voie de garage au bout de laquelle, ils explosent le tamponnoir et basculent dans la nature.

Une catastrophe majeure a été évitée.

Raymond avait entendu parler de cet événement, mais réalité ou canular ?

Un des participants à notre marche, un feuillantin, cheminot à l’époque nous a confirmé l’anecdote. Il travaillait ce jour-là et a vu, lui-même, le convoi fantôme dans sa course folle.

D.C.

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