24 mai 2017
VÉLORUTION LYON-GIVORS-VIENNE (LGV)
A la recherche de la Via Rhôna
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21 mai 2017
Randonnée SOS Villars du 6/05/2017
Passé, présent, futur de Villars...
Malgré l’adversité de la météo, 25 personnes ont répondu au rendez-vous fixé par SOS Villars.
Une randonnée de quelques kilomètres emmenait le groupe sur des lieux stratégiques de l’histoire passée et de l’avenir de Villars. L’animation était assurée par Raymond Fauriat, natif de Villars, passionné par l’histoire de sa commune.
Lors des nombreux arrêts qui ont ponctué la balade, il a su capter, par son érudition, l’attention de son auditoire.
Outre des éléments historiques lointains, Raymond a évoqué, à de nombreuses reprises, le proche passé minier qui a eu un impact puissant sur le paysage et les hommes. Le Villars actuel en a gommé la plupart des traces. L’œil acéré de notre guide nous a permis d’en percevoir quelques éléments bien cachés.
Villars a changé. Ses nouveaux habitants aiment à découvrir qu’elle n’est pas qu’une banale cité de résidence. Elle a une âme profondément marquée par la condition ouvrière, la solidarité de la mine, le dynamisme de la passementerie, et qu’elle a eu sa part dans l’essor industriel du pays de la fin du dix-neuvième au début du vingtième.
Villars aborde le vingt et unième siècle, Villars va changer.
A travers le discours de Raymond et l’intervention de Nicolas Peyrard, nous avons compris que le meilleur peut frôler le pire.
Le pire est présent dans certaines extensions de la zone commerciale, il a été évité dans d’autres lieux.
L’espace Beaunier, cette vaste zone de friche à proximité du centre, est l’objet de tous les enjeux des années futures. Deviendra-t-il un espace d’aménagement raisonné, au service du bien être des habitants, ou sera-t-il soumis aux appétits financiers et jeté en pâture aux promoteurs ?
La vigilance s’impose. L’implication citoyenne d’association de riverains, de SOS Villars, d’élus, ont permis de faire progresser le projet positivement.
Mais il ne faut pas baisser les armes, suivre les dossiers avec attention, pour que nos enfants héritent d’une cité radieuse.
D.C.
Un évènement rarissime : le train fou de la plaine du Forez.
La légère pente, de la ligne de chemin de fer, entre le Pont le l’Ane et Andrézieux, permettait aux chevaux (au XIXème siècle) de tirer sans trop d’effort les wagons remplis de charbon, des puits du secteur stéphanois jusqu’à Andrézieux. Le retour, wagons vides, était paradoxalement plus pénible.
A l’heure actuelle, les motrices des lourds trains de marchandises font vibrer les rails de toute leur puissance lorsqu’elles remontent de la plaine.
Un jour dans les années 70/80, un train venant de la plaine se présente à la gare de triage de Pont de l’Ane. Il faut dételer la locomotive, et la remplacer par une autre qui emmènera le train à Lyon.
Les cheminots sont pressés, ils oublient une opération essentielle : la purge des freins des wagons pour les bloquer sur la voie.
La locomotive décrochée, les wagons commencent à glisser doucement le long de la pente. Panique des agents de la SNCF. L’aiguilleur du boulevard Thiers prévenu, réussit à faire passer les wagons sur la voie descendante, évitant un choc frontal avec un train remontant de la plaine.
Les wagons n’en continuent pas moins leur course, accélérant au fur et à mesure des kilomètres. Ils traversent la plaine jusqu’à Balbigny ! Là, la pente s’inverse pour franchir le seuil de Neulise. Les wagons ralentissent jusqu’à s’arrêter… pour repartir en sens inverse. L’aiguilleur de Balbigny prend les choses en main, dirige les wagons sur une voie de garage au bout de laquelle, ils explosent le tamponnoir et basculent dans la nature.
Une catastrophe majeure a été évitée.
Raymond avait entendu parler de cet événement, mais réalité ou canular ?
Un des participants à notre marche, un feuillantin, cheminot à l’époque nous a confirmé l’anecdote. Il travaillait ce jour-là et a vu, lui-même, le convoi fantôme dans sa course folle.
D.C.
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